Mission 1 : Descente de la Loire en canoë


Départ fictif :

Le départ de notre aventure commence le 7 juillet 2019; Un départ fictif est organisé en partenariat avec la mairie de Brives-Charensac et la base nautique. Un moment mémorable commence nous mettons le canoë ONAK à l'eau entouré de plusieurs canoës qui vont nous accompagner sur plusieurs centaines de mètres, des inconnues, des amis, de la famille. Un vrai moment d'union qui nous fait réaliser que le départ est proche. Nous n'avons qu'une hâte, être le lendemain pour entrer dans le vif du sujet...


Jour 1 : le jour J

Nous sommes partis ce matin du château de la roche en compagnie de la boîte de production blackisland qui va réaliser un reportage sur notre descente.

Depuis janvier nous mettons tout en œuvre pour que ce projet au profit de l’ @association_theodora . Nous y avons passé du temps, de l’énergie mais aujourd’hui nous y sommes. 

9h45 : départ du château de la roche. Les premiers kilomètres que nous rêvions tant sont au bout de nos pagaies...

Cependant nous sommes vite revenus à la réalité à cause d’un vent de face et d’une eau stagnante...

12h30 : première pause au lac de Villerest où nous faisons la rencontre d’un couple fan de canoë qui se posait dès questions sur notre canoë @onakcanoes.

14h30 : nous remettons les affaires dans le canoë en mettant le canoë sur le chariot. Un long portage de 2km nous attend. Nous sommes passés par des chemins escarpés où nous avons eu du mal à passé mais l’important était de regagner au plus vite le fleuve.

16h10 : nous remontons dans le canoë après avoir contourné le barrage hydroélectrique de Villerest direction Roanne.

17h20 : nous débarquons le canoë sur la rive gauche juste avant le barrage. Un imprévu vient perturber notre descente, il nous manque un chargeur ( mais pas que, Colin a besoin de biafine). Une fois les courses faites, nous remettons le canoë sur le chariot pour contourner ce deuxième barrage.

18h10 : nous voulons nous éloigner de Roanne afin d’être tranquille pour installer notre bivouac. 

19h : Nous trouvons un lieu adéquat pour passer la nuit.

Le bruit des grenouilles et des sauts de poissons vont donner l’ambiance de cette nuit. Après un repas consistant à base de riz, de soupe lyophilisée et de thon, il ne nous reste plus qu’à se servir un maté et de regagner nos hamacs.

Après cette dure journée à lutter contre le vent et le manque de courant nous avons hâte de passer une bonne nuit pour reprendre la descente demain matin aux alentours de 8h.

Durant ces prochains jours notre vie sera un long fleuve tranquille.

 


Jour 2 : c'est parti !

7h15, réveil à Roanne.

La fraîcheur du matin et la lumière des premiers rayons du soleil nous sortent doucement de nos hamacs.

Après un maté chacun nous remballons le campement sous les yeux d'un pêcheur matinal, surpris par notre présence. 

Refaire les sacs est une tâche plus lourde que dans nos espérances, car il est 9h quand nous partons enfin.

9h: départ. Les muscles frais, réparés par une bonne nuit de sommeil nous issent vers nos premiers km que nous avalons rapidement.

Nos seuls spectateurs sont les hérons qui s'envolent lorsque nous nous les approchons et les vaches qui nous regardent passer en ne bougeant que la tête.

11h10: première pause. 20 minutes de repos bien mérité avant de repartir pour 2 nouvelles heures.

11h30: nouvel envol.

Cette fois ci nous sommes accompagnés de toutes sortes d'animaux: un sanglier traverse la rivière en face de nous. Des cigognes volent au dessus de nos têtes pour rejoindre leur nid. Et même une famille d'allemands qui faisaient le même tronçon que nous.

13h40. Nous avons faim. Il nous faut une pause pour reprendre des forces. Nous nous endormons pour une demi heure de sieste.

15h: plus que 3 heures et nous sommes arrivés. Le but devient de zigzaguer pour trouver les endroits où le courant est le plus fort. Notre objectif est d'arriver à Digoin.

Nous savons qu'il nous faut traverser un pont mais ce dernier ne se fait pas voir.

18h15: le pont!!

Nous le voyons enfin !

Regain de tension et d'énergie, nous finissons par le passer. Notre canoë se bloque dans des rochers à cause du manque de fond. Peu importe, trop heureux d'arriver, nous sautons du canoë et finissons à pied. Certain même en courant 😉 pour arriver sur l'île qui nous hébergera pour cette nuit.


Jour 3 : la beauté de la nature

Bonnand - Pierrefit-sur-Loire.

7h : nous ouvrons les yeux! Un paysage magnifique avec le bruit de la nature qui nous entoure... plus de barres céréales du coup on mange du riz pour prendre des forces.

8h30 : 30 minutes de retard, nous ne sommes pas assez efficaces pour plier le bivouac et déjeuner en 1h mais ça va venir. Peu importe nous sommes parés pour le décollage.

8h30 à 12h : nous dévalons la rivière à faible vitesse à cause du manque d’eau mais le paysage et magnifique. Nous contemplons la faune : lapins, vipères et des oiseaux en tous genres 😍. A coup de pagaie, de volonté et d’envie nous arrivons à Digoin ou nous devons réaliser un portage pour passer un pont. Nous sommes coordonnés et le portage s’effectue rapidement. Plus assez de nourriture et surtout dernière ville sur le bord de la Loire avant plusieurs dizaines de kilomètres donc nous allons nous ravitailler en ville.

12h30 : nous posons le canoë au milieu d’une petite île pour aller faire les courses puis nous savourons toutes les cochonneries que nous avons achetées.

13h30 : c’est l’heure, nous devons reprendre la descente. Au bout de quelques kilomètres nous rencontrons un couple suisse qui nous raconte qu’ils avaient fait la descente il y a 40 ans et qu’ils voulaient se rappeler des souvenirs. Magnifique 😍 Ils connaissent même l’association Théodora pour laquelle nous faisons cette descente. Les kilomètres se ressemblent nous avons l’impression de ne pas avancer mais le mental est là et c’est le plus important!

18h30 : nous trouvons une petite plage pour passer la nuit et s’offrir un joli coucher de soleil avant de reprendre la route direction Nantes.

Première petite galère, notre réchaud est comme nous, épuisé.. tant pis, on va faire un feu.. la boîte de conserve de la ratatouille nous servira de casserole pour l’eau du maté :)

 


Jour 4 : jour à ramer...sans jeu de mots

7h: Ronflements profonds. Les grenouilles arrêtent de (nous) coasser (les pieds), les grillons prennent la relève, le soleil se lève, le monde se mets en route et nous On dort. 

8h10: Panique à bâbord.

- "gros, tu sais quelle heure il est ?"

- "hhmmmm?..

-8h10..

Tout va très vite... On se lève, on court, on range, Ça dure une bonne heure quand même mais nous voilà partis. Ronchons mais en route, prêt à rattraper le retard à grands coups de pagaie !

9h15- 11h30. La fuite !

Certainement par peur, notre canoë décide de prendre la fuite.. Il ne part pas sans nous, il fait juste de la rétention d'eau, histoire de nous laver les pieds. On doit donc débarquer pour pouvoir le vider, en prenant soin de sortir notre smartcityzen..

11h30-11h40. L'oubli.

Durant ces 10 minutes nous avons le temps de croiser un pêcheur rassurant qui s'intéresse à notre projet!

Le courant pousse agréablement notre bateau et soulage nos bras.. On avance vite, jusqu'à un arrêt net, Une prise de conscience soudaine !

On a laissé le smartcityzen sur la plage.

Karim court dans les fourrés, se fait courser par des vaches, retrouve la plage et fini par revenir vainqueur. Le retard que nous avions rattrapé est à nouveau allongé d'une bonne demie heure..

12h15- 14h15. Pas le choix, il faut foncer.

Le courant nous aide à reprendre goût à l'aventure malgré les péripéties. Nous avançons à bonne allure. Nous doublons quelques canoës. Beaucoup d'allemand. Les français que nous croisons sont des pêcheurs locaux. Ce sont nos meilleurs guides. Ces fins connaisseurs de Loire estiment le temps et la distance qu'il nous reste. Ils ne se trompent jamais sur leurs pronostics.

14h15-15h15 Pas le temps de niaiser.

Pause express, juste le temps de manger, faire un maté et on doit y retourner.

15h15-18h. Ça pagaye sec !

On alterne les positions. Celui qui est à l'avant du canoë est celui qui force le plus. On fait des pauses pour vider le canoë.

18h: Que du bonheur.

L'extase des derniers efforts se fait ressentir. Ça nous rappelle pourquoi on a décidé de faire ça !

La journée a été bonne, vivement la prochaine !

 


Jour 5 : l'attaque des vikings

Comme vous le savez maintenant depuis 4 jours nous prenons du retard chaque matin! Nous avons donc décidé d’éviter ce problème !

7h : réveil! Les yeux sont gonflés, notre corps n’a pas forcément envie de se lever! Seules les vaches qui nous entourent meugle comme pour nous rappeler qu’il est temps de se lever!

8h : incroyable, les deux vikings enfourchent leur canoë @onakcanoes pour envahir la ville de Nevers! Les jours ne se ressemblent pas et la Loire non plus. Vent de face, très peu de courant, la journée s’annonce compliquée mais notre objectif est fixé : Nevers !

12h30 : première pause pour déjeuner. On ne change pas les bonnes habitudes : riz, maquereau, maïs, thon et maté. Un vrai rituel s’est installé.

14h : nous sommes à mi-chemin entre notre départ et Nevers mais nous savons que nous allons avoir du mal à pagayer au vu des conditions : peu d’eau, pas de courant et surtout un vent de face qui fait mal au mental. 

16h07 : nous croisons un pêcheur naturiste avec la canne à l’air 😂 « bonjour! Excusez nous, sommes nous loin de Nevers?

- 5 km environ encore deux ponts !

- Merci ! »

Une question nous turlupine :

« est-ce que vous avez un slip ?

- Je n’en mets jamais dans la Loire »

😂😂😂

16h10 : nous avons notre destin entre nos pagaies! A ce rythme là on peut arriver à Nevers assez tôt pour pouvoir prendre une bonne douche, boire une bière et se redonner de la force! D’un coup Flocky et Ragnar appuie de plus en plus fort sur les pagaies. Un pont au loin, puis une cathédrale nous y sommes! Plus les jours avancent et plus nous arrivons à atteindre nos objectifs ce qui nous donnent encore plus de courage et d’envie.

17h : nous nous installons au camping de Nevers. Nous prenons une douche ce qui nous fait pas de mal ahah. Puis direction la cathédrale avant de finir dans un bar pour fêter notre arrivée et de se faire servir un délicieux repas 🥘 eh oui les boites de conserves commencent à nous repousser! D’ailleurs si à notre retour vous voulez nous cuisiner un bon plat pour que nous vous racontions notre descente🤪

 


Jour 6 : retour à la civilisation

6h30: après un réveil compliqué, nous voilà parti pour la première épreuve de la journée: le portage du barrage !

Nos bras étant désormais des cuisses, c'était une mission trop facile pour nous. On s'était donc mis des bâtons dans les roues: hier, affamés par la descente nous avons décidé de déstabiliser notre estomac pour lui mettre un Japonais illimité dans la face. Nous l'avons largement rentabilisé et ça se ressent ce matin.

On se fait le trajet 2 fois puisque nous avons rencontré Édouard. Il fait la même descente que nous, du mont gerbier à l'embouchure. Nous l'aidons à porter son canoë. 

8h10-9h A flot ! Nous devons rejoindre Jean Christophe. L'impératif est de taille !

Le rendez vous est au bec d'allier, la rencontre entre l'allier et la Loire. Nous avons environ 1h de pagaie et le rendez vous est à 9h.

10h-14h. Le drone de Jean Christophe suit sur plusieurs checkpoints. Il a l'air satisfait des images !

On est vraiment content qu'il nous suive. Il nous confie que ses objectifs sont de diffuser au maximum le film qu'il fait sur nous. On ne pouvait rêver mieux !

Il nous suit avec sa voiture et nous retrouve au bec d'allier, à Marseille lès aubigny où nous mangeons avec lui puis à la Charité. Un magnifique village qui vaut vraiment le détour.

14h-17h. On bombarde. Deuxième rendez vous de la journée !

La famille de Karim nous rejoint ce qui nous donne du baume au cœur !!

Ils arrivent à 17h15 à Pouilly, la route est longue, mais l'objectif est lancé.

Tel des bêtes sauvages nous enchaînons les km à une vitesse fulgurante. On double du monde et on finit même par croiser notre ami de ce matin !

Édouard finit avec nous. Il nous suit jusqu'à ce qu'on le plante sans le vouloir dans une Loire sans fond. son canoë est plus bas que le notre et lorsqu'il nous suit il s'enfonce.. On rit, on fonce !

On le rejoint à Pouilly pour boire une bière.

Le timing est parfait, la famille de Karim est là ! On vient d'arriver. Le temps de faire un créneau devant le bar et nous y voilà. 

Super sympa de leur part d' être ici, on finit la journée devant notre feu. Un feu d'artifice explose au loin. Demain c'est le 14 juillet.

Nantes on arrive 🤩 @ Pouilly-sur-Loire

 


Jour 7 : du vent et pas d'eau

Après avoir fait le plein de force en passant la soirée avec ma famille et avoir mangé un festin. Il est temps de reprendre les pagaies.

Cette soirée fut formidable! Merci 🙏🏽 6h45 : le réveil sonne! Pas évident mais nous voulons profiter au maximum de ma famille! Cette nuit, de la musique au loin n’a pas arrêté de raisonner...horrible!

7h : petit dej en famille avec gâteau! Ça faisait longtemps 😜

8h30 : départ direction Gien à environ 60 km. Une longue journée nous attend. Nous disons au revoir à ma famille et nous partons pour de nouvelles aventures.

9h : plus nous avançons plus nous entendons la musique qui nous a réveillés toute la nuit! Une tente et trois personnes qui étaient déterminées à en découdre avec eux mêmes 😂

12h30 : une pause s’impose! Notre ventre nous réclame à manger par malheur nous nous arrêtons sur une plage qui donne sur une centrale nucléaire ☢️ 😑 impressionnant et effrayant à la fois.

14h : après avoir mangé et fait une sieste nous reprenons notre chemin. 

14h30 : Nous doublons des canoës avec qui nous discutons et qui nous expliquent qu’il faudra passer à un certain endroit pour ne pas atterrir dans les rochers au prochain pont. La pression monte un peu car nous n’avons pas le droit de se renverser ceci est notre règle la plus importante pour ce périple!! 14h45: le fameux pont! Nous regardons le canoë devant nous descendre ce rapide qu’ils connaissaient. A notre tour de jouer, nous nous lançons tout se passe bien puis d’un seul coup nous prenons une vague qui remplit notre canoë d’eau. Calmement nous regagnons la berge sans que le canoë se retourne. Nous sommes fiers de nous 👌🏾 15h : Le vent est insupportable il retarde notre avancée et le niveau de l’eau est très bas. 

18h : nous réalisons que nous n’arriverons pas à Gien mais ce n’est pas grave nous avons fait quasiment 60 km. Un pont attire notre attention car un bateau le traverse. C’est un pont canal!

19h15 : nous commençons à installer le bivouac quand colin m’annonce qu’il a perdu son portable!

21h : il revient du pont canal avec son portable.

Une journée difficile mais avec tout de même un peu de chance 

 


Jour 8 : à la dérive!

Cela fait maintenant 1 semaine que l'on parcourt la Loire. Et on n'a pas chômé !

7 à 8h de canoë par jour sans un jour de repos pendant plus d'une semaine semaine ! Rapide calcul mental: 7x8?.. 56 !

56h de pagaie sans broncher !

La prochaine fois que j'entends que les profs ne font rien et se plaignent je risque de mal réagir 😉 Déjà environ 340km de parcouru en 8 jours.

Topo du jour:

7h: fin d'une nuit humide. Les duvets n'ayant pas réussis à sécher prêts du feu, nous avons dû dormir dedans. Au réveil, nos vêtement sont aussi trempés que nos duvets la veille.

8h10: départ glacé sous un vent doux. Le courant nous porte, nous avons un bon rythme.

9h10: record battu ! 1h: 10km. C' est la première fois que nous faisons du 10km/h ! Nous arrivons à Gien, ville magnifique faite de pierres et réputé pour son pont aux 11 colonnes. Nous en profitons pour nous ravitailler. Et pas qu'un peu !

On dévalise le rayon de maquereau du premier magasin que nous trouvons !

Les sacs sont lourd de nourriture mais nous savons que ça ne durera pas. On est affamé ! 

10h30: la pause ravitaillement fut très longue !

Il va falloir pousser la Loire jusqu'à 14h si nous voulons rester dans nos objectifs.

2h chacun sur la place de devant !

C'est le deal, ça permet à l'autre de se reposer et donc d'être plus efficace après.

12h30: centrale de dompierre. Pendant 1h nous avons en visuel la centrale nucléaire de dompierre. Le spectacle est impressionnant. Être si prêts de ces énormes volcans est une grande première. Nous avons le temps d'observer les ravages de l'homme sur la nature, car la Loire est droite sur toute cette partie. Arrivé au pied de la centrale, nous contournons le barrage avec un petit portage. 

14h: premier château d'une longue lignée !

Sully sur loire et son magnifique château. Une plage est à ses pieds, nous nous laissons tomber dessus pour une microsieste de 10 minutes et nous repartons ! Uh canoë uh!

18h. Arrivée ! Une nouvelle plage nous accueille pour la nuit. Les duvets ont séché à midi. il n'y a plus qu'à se lover dans son hammac et se laisser happer par la nuit.

Bonne nuit ! 

 


Jour 9 : le mental

Châteauneuf-sur-Loire ➡️ Meung-sur-Loire 

Aujourd’hui, notre mental a été mis à dure épreuve mais comme vous le savez tous ce n’est pas les bras ou les jambes qui commandent mais la tête. Quand on veut on peut !!!

7h : les réveils sont de plus en plus durs mais aussi de plus en plus frais. Difficile de se lever quand il fait froid mais nous n’avons pas le choix.

8h30 : nous sommes en retard un peu comme chaque matin mais le soleil est présent pour nous réchauffer. Destination Orléans où nous voulons s’arrêter manger pour 12h30.

13h30 : la Loire nous réserve bien des surprises un manque d’eau considérable nous empêche d’avancer à notre allure habituelle (première frustration de la journée).

S’ensuit un portage difficile!

13h45 : pause déjeuner! Nous choisissons à chifoumi celui qui devra aller chercher les tacos ahaha. Karim gagne et s’en va chercher à manger 🙃

14h30 : les tacos nous ont coupé les bras. La digestion va être difficile. 30 minutes de retard sur l’horaire prévu et surtout une folle envie de s’allonger. Nous partons en direction de Meung-sur-Loire ! De grandes lignes droites nous donnent l’impression de ne pas avancer (deuxième frustration ahah)

18h : nous arrivons à Meung-sur-Loire mais il nous faut porter une dernière fois le canoë pour arriver sur l’île que nous avions repérée. Nous tenons le bon bout 👌🏾

18h15 : nous sortons le canoë en nous disant que c’était peut être la plus dure journée que nous avons eue depuis le début de l’aventure.

Le mental permet à tous être de se dépasser pour nous il permet aussi de souder notre amitié et d’avancer un peu plus dans notre périple...

Merci pour tous les soutiens que nous recevons depuis le début!! ❤️

Demain nous prendrons la direction de Blois...  🛶 🤡 


Jour 10 : le castor et le mangé

 

Cette journée baigne sous le signe de la tranquillité !
Un départ à 8h, ça change tout !

7h. Réveil ensoleillé.
Nous nous réveillons à Meung sur loire
Notre nouvelle stratégie porte ses fruits ! On se couche plein ouest pour que le soleil nous réveille et nous rechauffe le matin. Chargé de sa vitamine C, nous avons la patate. On range dans les temps !
À 8h on est sur l'eau, objectif Blois.

8h: premiers coups de pagaie.
Personne n'est réveillé à part les fougueux aventuriers que nous sommes. Nous croisons de nombreux campements. Le bruit de nos pagaies dans l'eau ne suffisent pas à les sortir de leurs duvets.
le matin, lorsque le vent n'est pas levé, la Loire est lisse, comme un immense miroir elle fait refléter les paysages que nous croisons. 

12h. Un pont à l'horizon !
Nous le voyons depuis bien 1h au loin mais il diminue peu. C'est comme une ligne d'arrivée lorsque nous le franchissons !
On mange au camping à muides sur loire.

14h. Parés au décollage.
On est arrêté dans notre élan par l'arrivée de deux canoë canidiens. 3 personnes débarquent à côté de nous. Le père, la mère et le fils. Ils font le même trajet que nous mais en 2 mois et demi. Ils sont partis en juin et veulent arriver mi août.. On n'a pas le même temps qu'eux, on reprend donc les rames et on file.

14h10-16h30. Les rapides.
Des qu'on a un canoë en ligne de mire, on ne peut pas s'empêcher de le prendre en chasse pour le plaisir de le doubler. 
Arrivée en fin de journée, on aperçoit Blois au loin. Lili viornay, une amie de la famille habite dans les environs. Elle veut nous rendre service et nous donne rendez vous à Blois pour nous donner des forces. Bananes et barres de céréales en poche, nous voilà répartis.
Les pots de Blois ont tous de bons rapides.
Devant nous un gars en kayak avec son chien les passe avec succès, nous faisons de même ! Lui aussi va à St nazaire.

18h30: couchage.
Nous recroisons Tony. Un kayakiste tranquille que nous doublons le matin et qui nous double le soir depuis quelques jours. Il se laisse porter par le courant mais ne s'arrête que vers 20h30 environ.

Nous ne sommes vraiment plus les seuls à s'être lancé le défi


Jour 11 : bienvenue à Walt Disney

7h : une routine s’est installée. Chacun reproduit ses tâches sans qu’elles ne soient attribuées. Nous savons qu’une dure journée nous attend mais nous aimons les défis! 60 km de canoë pour rallier Tours. Soit Orléans - Tours en deux jours et demi. La machine est rodée.

7h55 : nous sommes en avance pour la première fois depuis le périple, je crois que nous savons que la journée va être longue! Le départ est lancé. Un défi? On attend que cela.

10h : changement de place! On est dans les temps même en avance je crois mais rien de sûr ! Il nous reste encore pas mal de kilomètres.

12h30 : nous sommes à Amboise, nos regards sont attirés par la beauté de ce château! Nous décidons de nous arrêter plus loin pour manger car il nous restent encore des km.

14h ; ils nous restent environs 20 km, c’est à dire que nous avons parcouru 40 km ce matin! Le canoë @onakcanoes ne se serait il pas transformé en Ferrari? Ou bien nos bras en cuisses? Personne ne le sait mais nous avons rapidement.

16h30 : changement de place. Nous ne voyons même plus le paysage qui nous entoure. Un seul but Tours et sa guinguette... seul des naturistes perturbent notre avancée! Sûrement des allemands 😂

18h : c’est lui ! Un pont! Nous sommes tombés amoureux des ponts car c’est le seul moyen de se repérer! TOURS ON ARRIVE! Plus que quelques kilomètres pour rejoindre la rive gauche.

18h: le défi est relevé! Nous nous demandons comment nous avons fait pour être aussi productif! 

Chaque jour nous nous rapprochons de la fin. Nous ne nous rendons pas compte de ce que nous sommes en train de réaliser. La tête dans le guidon à avancer jusqu’à Nantes. 

Nous décidons de prendre un demi pour fêter notre défi de la journée mais aussi pour se remémorer tous les moments depuis l’aventure (les bons les mauvais). Une chose est sûr cette aventure au profit de l’ @association_theodora nous soudera et sera gravé dans nos mémoires jusqu’à la fin de nos vies.

Encore merci du soutien que l’on reçoit tous les jours! Nous ne faisons pas grand chose mais si tout le monde faisait ça le monde serait sûrement meilleur!


Jour 12 : one, two, three viva l'Algérie

Hier soir nous nous sommes permis un écart bien mérité !

La guinguette nous a offert la bière, la bière nous a fait rencontrer des gens, les gens nous ont emené dans un bar (canoë compris), le bar nous a amené à 1h du matin. Il nous fallait trouver receuil.

Après avoir refusé de dormir sur un canapé, nous reprenons notre embarcation pour traverser la Loire sous les encouragements des buveurs de la guinguette. l'île Simon sera notre refuge. Pas le temps pour une tente, nous nous endormons face aux lumières Tours !

7h: réveil qui pique.

Aores avoir feint de ne pas entendre le réveil, on fini par se lever sans trop se parler, on connaît la chorégraphie pour remettre notre barque à flot.

Mine de rien on est à l'heure.

Nous voilà en piste à 8h10.. Incroyable performance !

8h10-10h10 : machines! 

2h de pagaie avant la pause, on est rodé comme des horloges. Notre corps connaît les efforts à fournir, nous sortons et entrons nos pagaies sur une parfaite coordination.

10h10-12h30. Baisse de régime. 

On ressent quand même la soirée de la veille, nous nous fatigons plus rapidement et ne faisons que 25km quand on faisait 35 les autres matins.

Ça veut dire qu'on va devoir faire 4h cette après midi..

12h30-14h. Les rituels ne changent pas.

Notre corps connaît les efforts a fournir mais il sait aussi quand les récupérer. Nous nous endormons à Langeais pour une sieste malheureusement trop courte. Comme toutes les siestes.

14h-17h30. Il faut foncer.

On a 4h à faire, sauf si on va vite. Mais l'après midi est très différente de la matinée. L'énergie n'est pas la même.

On avance quand même à bonne alure, on sait que chaque km de fait n'est plus à faire.

La musique nous motive, les panneaux solaire nous procurent de quoi ne pas être en panne !

On est plutôt pas mal sur notre bout de plastique.

On se fait ralentir par plusieurs ponts à passer. Rappel de la règle principale: Pas le droit de se retourner !

Ce serait risqué de foncer, on doit donc descendre et retenir le canoë par les cordes pour passer les rapides. 

17h30. On l'a fait.

On voit le pont tant attendu, nous le passons et nous posons sur une plage.

Un bon gros dodo nous attend.


Jour 13 : bonheur ou malheur?

Certains diront que le 13 porte chance ou bien d’autres pensent que le 13 porte malheur ( comme les marseillais ahah)

7h : après une victoire de l’Algérie la veille! Le réveil est difficile ahaha (c’est une blague) une des premières questions que nous nous posons : « est ce que ce nombre va nous porter bonheur? »

8h10 : départ du bivouac. Je ne sais pas si cela vient du fait que nous approchons de la fin ou que notre organisme est fatigué mais nous n’avons pas le même rythme que les autres jours. Nous flânons, nous faisons plus de pauses et la bonne humeur est au rendez vous malgré les kilomètres qui n’avancent pas comme d’habitude. Peu importe nous profitons de ces derniers jours car nous pensons qu’ils en restent plus que 4 😜

9h30 : le canoë prend l’eau car nous avons mis trop de poids à l’arrière cela fait deux fois que nous nous arrêtons pour le vider. Je crois que le 13 va nous porter malheur!

10h05 : changement de place. Nous découvrons deux magnifiques châteaux Montsoreau et Saumur. Nous prenons le temps de graver ces images dans notre mémoire... 11h30 : quasiment pas d’eau après Saumur. Le sort s’acharne sur nous... obligé de descendre du canoë pour le faire avancer.

12h30 : pause déjeuner... le riz que nous avons cuisiné la veille à pris l’eau.Nous ne prenons pas le risque de le manger car des bactéries sont contenues dans la Loire à cause d’une algue. Nous commençons à cuisiner notre fameux cassoulet de Toulouse quand soudain plus de gaz... Génial 👍🏾 14h : on est reparti.

15h30 : de nombreux bateaux de pêche nous entourent. Quelques kilomètres plus loin nous voyons des chapiteaux. C’est un concours de pêche et pas n’importe lequel ahah il pêche les silures! Ce poisson que nous recherchons tant depuis le début de l’aventure. On décide donc de s’arrêter. Une piscine gonflable a été installé pour l’occasion. Elle renferme le silure le plus gros 2m49! Un baleine heureusement que l’eau de la Loire est trouble pour ne pas voir que nous pagayons ou que nous nageons à côté de ce genre de poisson. Nous avons bien rigolé en voyant cette animation. Puis nous reprenons notre chemin.

17h15 : le ciel se couvre... mauvais présage! Nous prenons une première averse qui ne dure pas. 10 minutes plus tard un orage éclate au-dessus de nos têtes! Nous décidons de rejoindre la berge pour s’abriter. Nous faisons la rencontre d’une famille Belge et d’un ami à eux. Nous échangeons et blaguons durant une bonne demi-heure avec eux. Une superbe rencontre des gens vraiment supers! Avant de partir je check petit Samuel qui a 5 ans (il nous l’a bien rappelé ahah)

17h45 : nous voyons le fameux pont qui marque notre fin de journée... nous sommes tombés amoureux des ponts! Avant de passer le pont nous rencontrons 4 amis qui font du canoë et qui nous proposent de boire un coup avec eux au bar qui se situe rive gauche. On accepte, on boit un coup en discutant de notre descente et on partage avec eux un excellent moment avant de se séparer pour aller monter le bivouac.

La journée se finit au top avec des rencontres passionnantes. Cette descente est avant tout un défi sportif pour la bonne cause mais nous faisons des rencontres qui vont marquer notre aventure. On ne les reverra sûrement plus mais nous partageons un moment de convivialité sans aucun jugement et à vrai dire ça fait du bien car nous rencontrons des personnes vraies.

 

Prenez un canoë! Essayer! Le jeu en vaut la chandelle.


Jour 14 : trop facile

7h. Réveil à Saint mathurin.

Hier nous avons bénéficié d'un magnifique couché de soleil à notre gauche, ce matin un très beau levé à notre droite.

Une heure environ pour se préparer.

8h15- 10h05. à flot !

Tout se déroule comme d'habitude, le bruit des pagaies qui entrent et sortent de l'eau rythme notre matinée, nous avançons sans trop parler, nous nous sortons doucement du sommeil qui fut court, comme depuis maintenant 13 nuits. 

Nous nous arrêtons pour faire une pause de changement vers 10h, nous croisons Antoine, un kayakiste solitaire. Parti depuis 25 jours avec son chien, il fait la même route que nous.

10h30-12h. Plus de nouvelles, batteries faibles.

Nous faisons un bout de route avec lui. Nous croisons un homme et son fils qui font une balade sur plusieurs jours. Ils ont un canoë canadien, bel ouvrage ! Nous discutons un moment jusqu'à ce que notre rythme l'épuise (hehehe, on vous le dit qu'on est bête).

Nous n'avons plus de batterie à cause du mauvais temps de la veille. Les panneaux solaires n'ont servi à rien... On est donc sur l'eau, sans heure ni carte. Nous ne savons qu'une chose: la ville que nous rejoignons s'appelle Bouchemaine.

Au bout d'une heure nous croisons des kayakistes:

- Comment s'appelle ce village ?

- Bouchemaine.

C'est gagné !

La joie est telle qu'on s'y arrête pour manger dans un restaurant. Le premier depuis bien longtemps.

14h. Ventre plein.

Nous partons, repus.

Ici il y a beaucoup de cyclistes qui font le trajet le long de la Loire.

Des pistes cyclables nommées Loire à vélo relient Nantes à Nevers sur près de 800km. Il est même possible de rejoindre d'autres pistes qui permettent de rejoindre la mère morte en Israël.

Nous longeons l'île la plus longue de la Loire. L'île de Chalonnes sur Loire.

18h. Arrivée sur une plage. Ici les gens sont sympas. Ils ouvrent des bars associatifs nommés Lenin café, réputés pour sa matrone qui semble être un sacré personnage. Ils jouent aux boules de sable, une sorte de pétanque avec des boules en bois de 4kg.

Ils proposent de l'eau, ils bavassent, ils rient, ils perdent leur belle mère dans l'eau, il boivent aussi.

Pas de meilleur endroit pour passer la nuit.


Jour 15 : le bonheur à l'état pur

7h50 : réveil en douceur. Cela fait bien longtemps que l’on se s’est pas levé aussi tard. Nous savons qu’il ne nous reste que 69 km à parcourir pour rallier Nantes en 3 jours. Petit dej en musique! Nous allons profiter de ces derniers jours...

9h15 : départ du bivouac. Objectif 30 km aujourd’hui. Nous avons le temps de profiter du paysage et des attractions des bords de Loire.

10h : nous voyons une exposition et plus particulièrement un tailleur de pierre avec une blouse blanche. Nous décidons d’accoster sur la plage de Montjean-sur-Loire. Nous regardons les magnifiques œuvres avant de discuter avec l’artiste. Il est en train de sculpter un magnifique poisson au côté de Mirza sa chienne. Une très jolie rencontre! Notre journée attaque bien 😊

11h : on reprend la descente direction St-Florent-sur-le-vieil. Nous rattrapons Jerome et Axel, sur le magnifique canoë, avec qui nous avions sympathisé la veille. 

12h : nous arrivons au fameux pont qui sonne l’heure du repas. Nous serons accompagné de Jérôme et Axel avec qui nous allons passer un super moment.

14h40 : nous nous autorisons une pause de quasiment 3h ahaha du jamais vu. Nous remontons dans le canoë en direction d’Ancenis qui se situe à 12 km selon Axel ( le fils de Jerome est le roi de la cartographie 😜).

16h : nous passons une petite digue ou deux personnes sont en train de passer du bon temps! Nous décidons de les saluer mais ils sont occupés ahaha notre passage ne les freine pas 😂

16h40 : nous arrivons à Ancenis où nous apercevons Jerome et Axel. Le périple s’arrête là pour eux. Direction Nantes en voiture après avoir passé quelques jours entre père et fils 👌🏾 nous discutons un peu avec eux avant de les saluer et de leur souhaiter un bon retour. Ils seront sûrement présents à notre arrivée à Nantes! On trouve ça génial 🤩

17h : ravitaillement oblige! On a décidé de fêter notre périple en avance car nos routes se séparent à notre arrivée à Nantes! 

18h : nous fêtons notre aventure à 40 km de l’arrivée 🙏🏽🙏🏽🙏🏽😍😍❤️❤️❤️

Ce n’est pas fini mais le périple est magnifique et la cause d’autant plus.

 


Jour 16 : fin du game

Réveil tranquille.

Sur la même lancée que la veille et l'avant veille. Le mot d'ordre est "doucement garçon".

On freine au maximum pour ne pas arriver trop en avance..

Petit déjeuner sur la plage d'Ancenis. Un café, un chocolat, il est déjà 10h, bon ben faut y aller. t'es sur ? Quand même. Oui t'as raison.. OK on y va !

11h. La Citadelle de Champtoceaux.

1h plus tard, première pause. Nous sommes dans l'ancienne citadelle la plus grande de France. Elle fut Dévasté par les bombardements de la 2nde guerre mondiale. La plus grande est désormais Carcassonne.

Une petite balade nous mène à un point de vue. Nous voyons la Loire par le dessus !

Impressionnant ce que les canoës sont petits vu d'ici.

Ça nous rappelle que, cet été, deux fourmis se sont écartées de la fourmilière pour réaliser une jolie prouesse. Les fourmies c'est nous. La prouesse nous l'avons presque terminée.

On réalise qu'on n'est personne. juste deux petits gars motivés. Deux petits gars qui ont sacrifié une vingtaine de jour de leur été pour mettre en avant des gens qu'ils ne connaissent pour l'instant pas.

Deux petits fous qui œuvrent depuis maintenant 6 mois pour les autres. Pour permettre à des clowns de venir faire sourire des enfants qui luttent. Deux petits mecs qui se levent depuis 2 semaines à 7h du matin pour endurer une journée très physique. Si tout le monde prenait un peu ce temps pour les autres, ça pourrait faire de grandes choses. 

Je pense à tout ça quand une boulangère refuse de remplir nos bouteilles d'eau... Elle a du se dire que ça lui ferait perdre du temps..

Nous ne nous sommes jamais dit que ces 17 jours étaient une perte de temps, car nous savons pourquoi nous le faisons.

15h. La pause la plus longue du monde.

Nous mangeons au restaurant et dormons sous les arbres. Notre prétexte c'est la canicule. Il est vrai que la chaleur est écrasante.

Il faut bien qu'on s'y jette... A force on va perdre notre avance 😉

18h. Tout le monde se retrouve.

On recroise Antoine avec son chien, il nous apprend que Tony est devant, qu'il nous a rattrapé avec son rythme lent mais 24h/24 et on apprend qu'Edouard est à Nantes, après la perte de son téléphone il a filé en voiture.

On est tous parti avec le même but et nous y voilà presqu'en même temps ! 🙂

Il est temps pour nous de se poser pour la nuit. On doit monter notre canoë au dessus de la vase, la marée est basse. Ce serait bête de se lever demain sans bateau a cause de la montée de l'eau.

19h. Dernier bivouac.

On y est. Derniere concerve, dernier feu, dernier maté, dernier sac de riz. Demain c'est l'arrivée ! Derniere nuit en tente, dernier dodo avant la douche, dernier couché de soleil, dernier réveil aux aurores. Demain on termine ! Derniers instants en bord de Loire, derniers moments du voyage, derniers rires avant l'arrivée !

Demain c'est Nantes !

 

On sait maintenant une chose:

Un peu de motivation peut faire de grandes choses. La preuve, le château de la roche (notre départ) me paraît tellement loin.


Jour 17 : à la rencontre des clowns de l'Association Théodora

Réveil tranquille.

Sur la même lancée que la veille et l'avant veille. Le mot d'ordre est "doucement garçon".

On freine au maximum pour ne pas arriver trop en avance..

Petit déjeuner sur la plage d'Ancenis. Un café, un chocolat, il est déjà 10h, bon ben faut y aller. t'es sur ? Quand même. Oui t'as raison.. OK on y va !

11h. La Citadelle de Champtoceaux.

1h plus tard, première pause. Nous sommes dans l'ancienne citadelle la plus grande de France. Elle fut Dévasté par les bombardements de la 2nde guerre mondiale. La plus grande est désormais Carcassonne.

Une petite balade nous mène à un point de vue. Nous voyons la Loire par le dessus !

Impressionnant ce que les canoës sont petits vu d'ici.

Ça nous rappelle que, cet été, deux fourmis se sont écartées de la fourmilière pour réaliser une jolie prouesse. Les fourmies c'est nous. La prouesse nous l'avons presque terminée.

On réalise qu'on n'est personne. juste deux petits gars motivés. Deux petits gars qui ont sacrifié une vingtaine de jour de leur été pour mettre en avant des gens qu'ils ne connaissent pour l'instant pas.

Deux petits fous qui œuvrent depuis maintenant 6 mois pour les autres. Pour permettre à des clowns de venir faire sourire des enfants qui luttent. Deux petits mecs qui se levent depuis 2 semaines à 7h du matin pour endurer une journée très physique. Si tout le monde prenait un peu ce temps pour les autres, ça pourrait faire de grandes choses. 

Je pense à tout ça quand une boulangère refuse de remplir nos bouteilles d'eau... Elle a du se dire que ça lui ferait perdre du temps..

Nous ne nous sommes jamais dit que ces 17 jours étaient une perte de temps, car nous savons pourquoi nous le faisons.

15h. La pause la plus longue du monde.

Nous mangeons au restaurant et dormons sous les arbres. Notre prétexte c'est la canicule. Il est vrai que la chaleur est écrasante.

Il faut bien qu'on s'y jette... A force on va perdre notre avance 😉

18h. Tout le monde se retrouve.

On recroise Antoine avec son chien, il nous apprend que Tony est devant, qu'il nous a rattrapé avec son rythme lent mais 24h/24 et on apprend qu'Edouard est à Nantes, après la perte de son téléphone il a filé en voiture.

On est tous parti avec le même but et nous y voilà presqu'en même temps ! 🙂

Il est temps pour nous de se poser pour la nuit. On doit monter notre canoë au dessus de la vase, la marée est basse. Ce serait bête de se lever demain sans bateau a cause de la montée de l'eau.

19h. Dernier bivouac.

On y est. Derniere concerve, dernier feu, dernier maté, dernier sac de riz. Demain c'est l'arrivée ! Derniere nuit en tente, dernier dodo avant la douche, dernier couché de soleil, dernier réveil aux aurores. Demain on termine ! Derniers instants en bord de Loire, derniers moments du voyage, derniers rires avant l'arrivée !

Demain c'est Nantes !

 

On sait maintenant une chose:

Un peu de motivation peut faire de grandes choses. La preuve, le château de la roche (notre départ) me paraît tellement loin.


Vous venez de vivre l'aventure que nous avons vécu. Nous souhaitons remercier tous les sponsors, les partenaires, les bénévoles, Ingalawash, Manon, Guillaume, Pierrette Vandergroove, la mairie de Brives-Charensac et son club de canoë kayak, les parents de Karim, Jean-Christophe Sommer et toutes les personnes qui sont venues à nos soirées et qui nous ont suivies pendant toute cette descente en canoë. Nous remercions aussi l'Association Théodora de nous avoir fait confiance sur ce périple.

 

MERCI A VOUS TOUS! NOUS AVONS HATE DE RENOUVELER L'EXPERIENCE CAR OUI L'ASSOCIATION KASMADTRIPS VA SOUTENIR UNE NOUVELLE CAUSE!!!

 

PS : nous recherchons des personnes prêtent à s'investir dans l'association. Adhérez à notre Asso ;)

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Commentaires: 2
  • #1

    Clément (samedi, 13 juin 2020 22:35)

    Chapeau les gars!! On s’est croisé l’an passé à Ancenis. Votre rencontre m’a motivé à passer le cap et enfin réaliser ce rêve de descendre la Loire en canoë. Départ le 4 Juillet de Sancerre �

  • #2

    Jean-Jacques (vendredi, 12 février 2021 15:37)

    Merci voilà qui m'encourage dans mon projet de bientôt retraité : acheter un Onak et m'offrir des descentes de Loire, Garonne, etc.
    Si j'ai bien compris, à 2 et un peu chargés, de l'eau peut entrer : il enfourne ou bien l'eau passe par les côtés ? Pour l'éviter suffit-il de bien répartir le chargement ?